Qui mieux que Cyrille Javary pour nous expliquer le concept Yin Yang

choisi par l’esprit chinois pour être l’emblème de la continuelle alternance qui, à l’image des saisons, anime tous les aspects du vivant... !

« Emblème majeur de la pensée Chinoise, Yin Yang est le plus souvent ramené à une nomenclature d’antagoniqmes moralisateurs (tels que blanc-noir / bien-mal…). Pourtant ce n’est pas une répartition figée. C’est un modèle stratégique de gestion du changement que l’esprit chinois a lentement construit à partir de l’observation fine du fonctionnement des systèmes vivants et des systèmes naturels.

Yin Yang est un seul mot, qui comme beaucoup de mots en Chinois, s’écrit avec deux idéogrammes…/… Yin décrit un ciel s’obscurcissant, Yang décrit un ciel s’éclaircissant. A eux deux, ils décrivent des épisodes consécutifs : un début d’orage, une fin d’orage. Ces « moments » – comme jour/nuit ou yin yang – ne sont opposés que lorsqu’on les isole. Dans la réalité, ils alternent continuellement. Les assimiler à une catégorie figée,  ou pire, genrée, est un non-sens aussi désolant que répandu. »

Yin Yang, la cohérence chinoise du changement

« Yin Yang » de Cyrille J.D. Javary >>> Un livre incontournable !

« Yin-Yang » est le nom donné en chinois au fonctionnement de tout le vivant. Cette unité changeante, ce mouvement incessant, cette danse de tout l’univers se dit en un seul mot. Or, en français comme dans toutes les langues occidentales, « Yin » et « Yang » sont deux mots. Voilà où commence le quiproquo.

Avec le talent narratif et pédagogique qui a fait le succès de ses nombreux livres, Cyrille Javary nous introduit dans l’esprit chinois à travers cette clé essentielle : « Yin » n’est pas plus une entité que « Yang », ils n’ont pas d’existence propre. Car l’hiver n’est pas « l’hiver », mais ce qui deviendra l’été, avant de redevenir hiver… Chacun est le futur et le passé de l’autre, sans qu’on puisse leur attribuer une substance, une quelconque fixité. S’il heurte toutes nos habitudes de pensée, ce genre d’énoncés peut nous conduire à une compréhension plus subtile du monde, et nous aider à mieux aborder les problèmes que nous rencontrons. Ainsi que l’écrit Danielle Elisseeff dans sa postface, « cet ouvrage opère une petite révolution. Tout se passe comme s’il parvenait à déplacer le curseur de nos perceptions et de nos émotions… » À travers mille exemples concrets, l’auteur nous entraîne dans un passionnant voyage dans le temps, jusqu’à l’aube du néolithique…

Edition Albin Michel – 4ème de couverture
A retrouver sur : cyrillejavary.com

Yin Yang, n’a pas de sexe